LE BAGNE

Le mot de bagne nous renvoie à des pages peu glorieuses de l'histoire de la justice française. Pour les plus vieux rétais, il fait revivre les bagnards, ou forçats arrivant de la Rochelle par le Coligny, ou l'Express. Ils se souviennent du triste défilé des condamnés en route pour la Grande Traversée et de l'imposante silhouette du paquebot La Martinière, à l'ancre devant la Pallice, attendant sa cargaison de maudits.

A cette époque Saint-Martin servait de premier plan à l'image angoissante de la Guyanne, d'où il fallait abandonner tout espoir de retour...

Après les derniers transports pour l'exil guyanais les rétais ont modernisé la désignation du bagne, devenu le pénitencier. Aujourd'hui, pour l'administration pénitentiaire, il s'agit d'une Maison Centrale.

Sébastien Le Prestre, seigneur de Vauban, n'avait pourtant pas imaginé une vocation pénitentiaire aussi affirmée pour sa citadelle... Mais il a conçu des places fortes destinées à résister à toute effraction, ce qui explique l'utilisation habituelle de nombreuses forteresses, en particulier insulaires, comme lieu de détention.

Ces pages sont largement inspirées par le numéro 32 des Cahiers de La Mémoire, Revue d'art et traditions populaires d'archéologie et d'histoire du Groupement d'Etudes Rétaises, conscré au bagne.

Le temps des galères

Les bagnes métropolitains

Les bagnes coloniaux

Le pénitencier de l'île de Ré

 

Pensez à signer mon livre d'or !

Retour à la page d'accueil